Interview - Kévin Réza : «Je pense être un puncheur»
Par Quentin ROLLAND le 19/10/2014 à 14:48
Vidéo - Kevin Reza lors des Championnats du Monde 2014 à Ponferrada
C'est à l'occasion du Grand Prix Cycliste de l'Humanité, hier samedi soir, que Kévin Réza s'est confié à Cyclism'Actu. Il a alors abordé sa saison 2014, son bilan. Sans en oublier ses projets pour les années à venir et le fait que l'an prochain, il portera les couleurs de la FDJ.fr.
Kevin, votre saison 2014 a été marquée par votre participation au Tour de France, où l'on vous a vu à votre avantage sur les arrivées massives et par une sélection aux Championnats du monde. Quel bilan en faites-vous ?
C'est une saison correcte. On ne peut pas être complètement satisfait d'une saison sans victoire, mais j'ai tendance à être satisfait de ce que je fais et suis content car ce fut une saison pleine, avec une sélection pour les mondiaux.
Quels sont vos objectifs pour 2015, avec votre transfert à la FDJ.fr ?
Tout d'abord je souhaite connaître mes coéquipiers et bien m'intégrer dans le groupe. Après, les résultats viendront, il n'y a pas de raison. Si l'on regarde sur les dernières années, j'ai eu une progression constante. Dans l'équipe, je serai un coureur à responsabilités, derrière les gros leaders que sont Pinot, Démare et Vichot.
Visez-vous des courses particulières ?
Les Ardennaises tout d'abord. Ensuite, les courses par étape d'une semaine telles que le Tour de Catalogne, suivant les parcours et s'il y a des arrivées au sprint. Mais je ne connais pas encore mon programme, le calendrier reste à établir avec les directeurs sportifs.
Vous parlez des Ardennaises, justement, on a vu cette saison que vous n'étiez pas qu'un sprinter mais que vous passiez également bien les bosses. Quel type de coureur pensez-vous être ?
Je pense être un puncheur avec une bonne pointe de vitesse. Pour pouvoir rivaliser avec les purs sprinters, il me manque le jump aux 200 mètres. C'est quelque chose que je vais travailler. A l'avenir, mon objectif est de pouvoir obtenir des résultats sur des arrivées au sprint avec des petits groupes de 15 à 20 coureurs.
Propos recueillis par Quentin ROLLAND pour Cyclism'Actu