TDF - Navardauskas : «Pas le même sort que Bauer»
Par Antoine PLOUVIN le 25/07/2014 à 19:59
Ramūnas Navardauskas a réalisé un beau numéro sur cette 19ème étape du Tour de France, un de ces finals rares et qu'on apprécie. En effet, le coureur de l'équipe Garmin Sharp a réussi à résister au retour du peloton dans les derniers mètres afin de remporter une superbe victoire sur la Grande Boucle. Il délivre de la même manière son équipe et épingle à son palmares sa 5ème victoire cette saison. Déjà vainqueur lors d'un contre la montre par équipe en 2011 cette fois, il a pu pointer les doigts vers le ciel. A quelques heures de l'arrivée, il se livre au micro de Cyclism'Actu.
La bonne pioche de Ramunas Navardauskas. Pas refroidi par les larmes de son coéquipier Jack Bauer, sur la quinzième étape de ce Tour de France, qui avait échoué à quelques mètres de la ligne seulement, mangé par le peloton, le grand Lituanien Navardauskas n’a pas eu peur de se mesurer à la meute. Mais avec succès cette fois-ci. Déjà vainqueur cette année d’une étape et du classement général final du Circuit de la Sarthe, en avril, le coureur de la Garmin – Sharp, ajoute une nouvelle victoire de prestige à son palmarès. Car l’an passé, il avait remporté la onzième étape du Giro, qui arrivait au sommet de Vajont. Cet ancien vainqueur de Liège – Bastogne – Liège Espoirs gagne peu mais se paye le luxe d’avoir remporté des étapes dans deux Grands Tours différents, et à chaque fois de manière intelligente. Reste la Vuelta...
« J’espérais vraiment ne pas subir le même sort que Jack (Bauer). Mais je pensais surtout à une seule chose, c’était tout donner. Je ne voulais avoir aucun regret et au final, ça finit bien. J’ai fait le meilleur contre-la-montre que j’ai pu faire jusqu’ici. Je pensais juste à tenir la cadence, ne pas me désunir, ne pas se mettre dans le rouge et craquer, et gérer correctement pour maintenir une bonne vitesse. Mais aussi ne pas tomber dans les virages car c’était très glissant. Chaque virage, il fallait être prudent, mais il fallait aussi rester intelligent en se servant des arbres, des gens sur le bord de la route le plus possible pour se protéger du vent. Je ne voulais pas laisser passer une seule milliseconde que je pouvais glaner sur le groupe derrière. C’est la plus belle victoire de ma carrière bien sûr. »